La thérapie existentielle vous invite donc a? vous interroger sur votre rapport au monde et aux questions fondamentales qui jalonnent votre vie. Nous travaillerons ensemble sur les 4 enjeux ultimes de l’existence :
Elle affleure toujours sous la surface et nous hante au cours de la vie. Ignorer sa présence délivre le message qu’elle est trop terrible pour que l’on en discute. Elle est donc une visiteuse dans tout programme thérapeutique existentiel.
Elle est psychologiquement complexe et empreinte d’angoisses, car au sens le plus profond, elle nous rend responsables de nous-mêmes. Nous ne pouvons échapper à nos responsabilités et sommes donc « condamnés à la liberté » comme disait Sartre.
- L’isolement (solitude ontologique)
Il s’agit d’un état inconfortable d’isolement qui perdure en dépit des liens les plus gratifiants aux autres, de la connaissance de soi et de l’intégration. Celui-ci renvoie à un abîme infranchissable entre soi et un autre être, ou avec le monde.
C’est le sentiment de n’avoir aucune raison de vivre, de se battre ou d’espérer. Une incapacité à trouver des buts ou des orientations de vie.
Carl Gustav Jung disait : « Un tiers de mes patients ne souffrent d’aucune névrose cliniquement assignable, mais seulement de l’inutilité, du vide et de l’absurdité de leur existence »
Pour échapper à ces angoisses, des défenses psychiques dysfonctionnelles sont souvent mises en place : l’héroïsme compulsif, l’agitation, la fusion et la dépendance, les conduites d’échec, le masochisme, l’hyperactivité sexuelle, la compulsion, la fuite des responsabilités, l’évitement de l’autonomie, la perte de contrôle, etc.